25 de fev. de 2017

Trois jours quatre mains dans l' ATELIER PISSARRO

                                    Teresa Poester et Dai Zheng / Vidéo de Teresa Poester


                                

                                   

                                         Photos de la vidéo










Trois jours à quatre mains dans l’ Atelier Pissarro                                  

  
Exposition/Vidéo le 18 mars au Château de Gisors
en hommage au centenaire de  la mort de Camille Pissaro -  2003

Présentation de la vidéo e débat avec la présence du Professeur Pierre Baqué
 salle Villa Lobos de L`Ambassade du Brésil Paris  le 27 mars, 18h30,

Realisée par le Service Culturel-Patrimoine de la Ville de Gisors
avec l`appui de l`Ambassade du Brésil – Paris






Camille Pissarro est mort en 1903. Le centenaire de sa mort n’a pas été autant commémoré que celui de Gauguin, qui pourtant doit tellement à ce maître. A la différence de ses amis impressionnistes, sa recherche permanente de nouveaux procédés l'a empêché de s’en tenir à un style stable et d’accéder à la même reconnaissance. Cependant, c'est à lui que l'on doit l'apparition de l’impressionnisme et le maintien du groupe. Il a également influencé des artistes aussi différents que Monet ou Seurat.  Comme disait Cézanne : Pissarro, c’est notre père à tous.
De parents français d’origine juive, il est né dans l’île de Saint-Thomas, ancienne concession danoise des Antilles. Il a commencé son apprentissage artistique à Caracas avant de s’installer définitivement à Paris. 

Ayant comme Brésilienne fait ce même trajet, il m’a semblé opportun de rapporter l’expérience réalisée en France avec le peintre chinois Dai Zheng pour lui rendre hommage. 
La période d’Eragny est moins connue que celle de Pontoise. L’atelier, pourtant classé au patrimoine régional, est presque abandonné. Invitée par la propriétaire, j`ai pu y travailler. 
Nos travaux reflétaient l'idée du dessin comme trace du mouvement produit, dans notre cas, par le corps et par la culture. Intéressée par nos différences, j’ai proposé à Dai un travail en commun dans l’atelier de Pissarro.
Nous nous y sommes installées pendant trois jours en juillet 2002. Le lieu conserve intacte la mémoire de Pissarro, de ses cinq fils qui sont devenus peintres et de ses amis artistes qui fréquentaient la maison. Nous avions l'impression d'envahir un refuge endormi pendant cent ans. Nous voulions proposer un rapport entre le paysage et l’atelier. Le fait d`être là, dans cette atmosphère de silence et de solitude, semblait plus important que les dessins et les peintures. Pour témoigner de cette sensation et dénoncer l’état de l’atelier nous filmions l`expérience, ce qui est devenu : "Trois jours à quatre mains dans l’atelier Pissarro". 

Notre proposition a été le premier hommage rendu au peintre qui a marqué la région. L'exposition, en mars 2003, a attiré des visiteurs aux motivations diverses, certains apportant des photos, d’autres racontant des histoires sur Pissarro. Cet événement semblait un peu ranimer la mémoire du peintre et des environs. L'exposition et la vidéo devront rappeler l’importance de Pissarro et contribuer à faire revivre l'atelier. 













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