Teresa Poester et Dai Zheng / Vidéo de Teresa Poester
Photos de la vidéo
Trois jours à quatre mains dans l’ Atelier Pissarro
Exposition/Vidéo le 18
mars au Château de Gisors
en hommage au centenaire de la mort de Camille Pissaro - 2003
Présentation de la vidéo e débat avec la
présence du Professeur Pierre Baqué
salle Villa Lobos de L`Ambassade du Brésil
Paris le 27 mars, 18h30,
Realisée par le Service
Culturel-Patrimoine de la Ville de Gisors
avec l`appui de l`Ambassade du Brésil – Paris
Ayant comme Brésilienne fait ce même trajet, il m’a semblé opportun de rapporter l’expérience réalisée en France avec le peintre chinois Dai Zheng pour lui rendre hommage.
Notre proposition a été le premier hommage rendu au peintre qui a marqué la région. L'exposition, en mars 2003, a attiré des visiteurs aux motivations diverses, certains apportant des photos, d’autres racontant des histoires sur Pissarro. Cet événement semblait un peu ranimer la mémoire du peintre et des environs. L'exposition et la vidéo devront rappeler l’importance de Pissarro et contribuer à faire revivre l'atelier.
Camille Pissarro est
mort en 1903. Le centenaire de sa mort n’a pas été autant commémoré que celui
de Gauguin, qui pourtant doit tellement à ce maître. A la différence de ses
amis impressionnistes, sa recherche permanente de nouveaux procédés l'a empêché
de s’en tenir à un style stable et d’accéder à la même reconnaissance.
Cependant, c'est à lui que l'on doit l'apparition de l’impressionnisme et le
maintien du groupe. Il a également influencé des artistes aussi différents que
Monet ou Seurat. Comme disait Cézanne : Pissarro, c’est notre père à
tous.
De parents français d’origine juive, il est
né dans l’île de Saint-Thomas, ancienne concession danoise des Antilles. Il a
commencé son apprentissage artistique à Caracas avant de s’installer
définitivement à Paris.
Ayant comme Brésilienne fait ce même trajet, il m’a semblé opportun de rapporter l’expérience réalisée en France avec le peintre chinois Dai Zheng pour lui rendre hommage.
La période d’Eragny est moins connue que
celle de Pontoise. L’atelier, pourtant classé au patrimoine régional, est
presque abandonné. Invitée par la propriétaire, j`ai pu y travailler.
Nos travaux reflétaient l'idée du dessin
comme trace du mouvement produit, dans notre cas, par le corps et par la
culture. Intéressée par nos différences, j’ai proposé à Dai un travail en
commun dans l’atelier de Pissarro.
Nous nous y sommes installées pendant trois
jours en juillet 2002. Le lieu conserve intacte la mémoire de Pissarro, de ses
cinq fils qui sont devenus peintres et de ses amis artistes qui fréquentaient
la maison. Nous avions l'impression d'envahir un refuge endormi pendant cent
ans. Nous voulions proposer un rapport entre le paysage et l’atelier. Le fait
d`être là, dans cette atmosphère de silence et de solitude, semblait plus important
que les dessins et les peintures. Pour témoigner de cette sensation et dénoncer
l’état de l’atelier nous filmions l`expérience, ce qui est devenu : "Trois
jours à quatre mains dans l’atelier Pissarro".
Notre proposition a été le premier hommage rendu au peintre qui a marqué la région. L'exposition, en mars 2003, a attiré des visiteurs aux motivations diverses, certains apportant des photos, d’autres racontant des histoires sur Pissarro. Cet événement semblait un peu ranimer la mémoire du peintre et des environs. L'exposition et la vidéo devront rappeler l’importance de Pissarro et contribuer à faire revivre l'atelier.
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